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Les objectifs de la revue "Diasporiques. Cultures en mouvement"

Diasporiques_5.JPGDans un monde aujourd’hui largement dominé par la puissance d’un capitalisme financier arrogant, soumis à la violence d’intégrismes et d’extrémismes de tous ordres, confronté aux gigantesques problèmes posés par une démographie mondiale non contrôlée et par la dégradation climatique et ses conséquences sur l’habitabilité d’une partie croissante de la terre, que peut faire une revue sinon aider à comprendre le présent et à réfléchir au monde de demain ?

La revue Diasporiques prône, en tant qu’utopie politique, le développement d’une « éthique de la connaissance », le mot connaissance étant pris dans son sens le plus global, incluant expressément la connaissance de « l’autre ». Elle traite à cette fin de la coexistence, au sein des sociétés modernes, d’une multiplicité de cultures et de convictions, voire de peuples, qu’il est impératif de reconnaître et de respecter. Elle s’intéresse notamment à la manière dont pourraient s’organiser les collectivités humaines de façon plus authentiquement démocratique qu’au seul travers d’États prétendument « souverains ». Elle porte une attention particulière au « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes », aux mouvements migratoires et au devenir de l’Europe.

Commentaires

  • Les considérations sur la méthodologie des essais de médicaments publiés dans ce numéro sont évidemment très rigoureuses. Mais plusieurs questions d’urgence vitale restent pour moi sans réponse :

    1) Comment expliquer que les autorités sanitaires de notre pays ne soient pas capables de tester le traitement préconisé par le Prof. Raoult (combinaison hydroxychloroquine + azythromycine donnée dès de début de l’atteinte du patient par le virus) de façon rigoureuse.

    2) Pour quelle raison l’essai Discovery introduit-il le test de l’hydroxychloroquine pour des malades en phase grave ? Comment ce test a-t-il pu être présenté comme pouvant estimer la valeur du traitement préconisé par le Prof. Raoult ?

    3) Où en est cet essai Discovery ? Le choix du terme avec son analogie avec la technologie d’ingénierie assistée par ordinateur « Discovery Live » suggérait des résultats dans un temps record ! Il semble bien que nous soyons plutôt aujourd’hui dans la métaphore des « calendes grecques »… et d’un lamentable naufrage de cette entreprise.

    4) Pour quelle raison les autorités médicales et politiques françaises n’ont pas été capables d’organiser un autre essai de ce traitement dans des délais raisonnables ?

    5) Pour quelles raisons, le ministre de la Santé, O. Véran a-t-il décidé que l’hydroxycholoroquine hors AMM sera accessible aux équipes hospitalières qui en feront la demande pour le traitement des patients hospitalisés souffrant de formes sévères de COVID-19. Je ne comprends pas cette obstination à réserver ce médicament aux formes sévères alors que le prof. Raoult le préconise en début d’infection.

    Je ne prends aucune position sur ces questions qui dépassent mes compétences, mais j’aimerais bien que les lecteurs de Diasporiques qui le pourraient m’éclairent sur ces questions qui me paraissent d’un intérêt vital et urgent.

  • Je suis étonné de ne recevoir aucune réponse plusieurs jours après la publication de cette question…

  • Diasporiques a publié deux articles rappelant la déontologie des essais thérapeutique et n'a pas vocation à faire de la publicité à un travail qui non seulement ne la respecte pas mais s'y oppose ouvertement. Si l'essai Discovery a des difficultés à conclure c'est parce nombre de patients refusent d'y entrer : ils veulent recevoir le médicament miracle ! "Je ne prends aucune position" dit notre correspondant... Bien sûr que si puisque il accorde de la valeur à des affirmations strictement non fondées ou, plus exactement, fondées uniquement parce qu'émises par un "professeur". Notre correspondant est pourtant bien connu pour son habituel et légitime esprit critique !

  • Quelles sont les " affirmations strictement non fondées" auxquelles j'accorderais de la valeur ? Je ne comprends pas !
    Si je comprends bien Discovery est présenté comme la vérification de la bithérapie « de Raoult » alors qu'en réalité Discovery ne teste qu'une monothérapie et donnée aux malades en phase avancée de l'infection alors que le protocole de Raoult préconise cette médication en début d'infection ! Et c'est moi qui manquerait d'esprit critique ! Bravo !

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